dimanche 7 août 2011

Hommage à la Terre Mère

Voici un texte que j’aime décrivant le respect et l’hommage des Hommes à la Terre Mère

Chant à la Terre Mère
Avec un grondement de tonnerre, Ses montagnes se fendirent,
Et par la caverne qui s’ouvrit dessus
Elle fût de nouveau mère,
Donnant la vie à toutes les créatures de la Terre.
D’autres enfants étaient nés, mais la Mère était épuisée.

Chaque enfant était différent, certains petits, d’autres grands.
Certains marchaient, d’autres volaient, certains nageaient, d’autres rampaient.
Mais chaque forme était parfaite, chaque esprit complet.
Chacun était un modèle qu’on pouvait répéter.
La Mère le voulait, la Terre verte se peuplait.

Les oiseaux, les poissons, les autres animaux,
Tous restèrent cette fois auprès de l’Éplorée.
Chacun d’eux vivait là ou il était né
Et partageait le domaine de la Mère.
Près d’Elle ils demeuraient, aucun ne s’enfuyait.

Ils étaient Ses enfants, ils la remplissaient de fierté
Mais ils sapaient la force de vie qu’Elle portait en Elle.
Il Lui en restait cependant assez pour une dernière création,
Un enfant qui se rappellerait qui l’avait créé.
Un enfant qui saurait respecter et apprendrait à protéger.

Première Femme naquit adulte et bien formée,
Elle reçut les Dons qu’il fallait pour survivre.
La vie fut le premier, et comme la Terre Mère
Elle s’éveilla  elle-même en en sachant le prix.
Première Femme était née, première de sa lignée.

Vinrent ensuite le Don de Perception, d’apprendre,
Le désir de connaître, le Don de Discernement.
Première femme reçut le savoir qui l’aiderait à vivre
Et qu’elle transmettrait à ses semblables.
Première Femme saurait comment apprendre, comment croître.

La Mère avait presque épuisé Sa force vitale,
Pour transmettre l’Esprit de la Vie,
Elle fit en sorte que tous Ses enfants procréent,
Et première Femme reçut le don d’enfanter.
Mais Première Femme était seule, elle était la seule.

La Mère se rappela Sa propre solitude,
L’amour de Son ami, sa présence caressante.
Avec la dernière étincelle, Son travail reprit,
Et pour partager la vie avec Femme Elle créa Premier Homme.
La Mère à nouveau donnait, un nouvel être vivant.

Femme et Homme la Mère enfanta,
Et pour demeure Elle leur donna la Terre,
Ainsi que l’eau, le sol, toute la création,
Pour qu’ils s’en servent avec discernement.
Ils pouvaient en user, jamais en abuser.

Aux Enfants de la Terre, la Mère accorda
Le Don de Survivre, puis Elle décida
De leur offrir celui des Plaisirs,
Qui honore la Mère par la joie de l’union.
Les Dons sont mérités quand la Mère est honorée.
 
Satisfaite des deux êtres qu’Elle avait créés,
La Mère leur apprit l’amour et l’affection.
Elle insuffla en eux le désir de s’unir,
Le Don de leurs Plaisirs vint de la Mère.
Avant qu’Elle eût fini, Ses enfants l’aimaient aussi.

Son dernier Don, la Connaissance que l’homme a son rôle à jouer.
Son besoin doit être satisfait avant qu’une nouvelle vie puisse commencer.
Quand le couple s’apparie, la Mère est honorée
Car la femme conçoit quand les Plaisirs sont partagés.
Les Enfants de la Terre étaient heureux, la Mère pouvait se reposer un peu.

Extrait du livre Le pays des grottes sacrées de la collection Les enfants de la Terre de Jean M. Auel.









2 commentaires:

  1. One of my most favourite book series The Earth Children Series. I have this book but haven't had a chance to read it yet but I will soon. I didn't realize you had a blog Mélanie. It looks very interesting! Thank goodness for Google translate though, :-)

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